Vendredi soir, petit tour en centre-ville pour un verre dans un bar. Nous suivons Quentin à travers les rues du vieux Stockholm où il nous présente tous les bars et leur spécificités (allemand, gothique, rock, irlandais, espagnol, ...). Après 20-30 minutes à chercher LE bar, nous nous arrêtons enfin. Ici, il faut avoir 21 ans pour pouvoir entrer dans un bar et donc consommer de l'alcool. La vérification de la carte d'identité est donc un passage obligé avant de pouvoir entrer s'asseoir. Après une bière (ou un cidre pour certains), retour à minuit et demie pour avoir le dernier tram.
Samedi, départ vers 13h pour la Stockholm Pride (la plus grande Gay Pride de Scandinavie). Il s'agit en fait d'un immense festival qui s'étend sur 5 jours (du 31 juillet au 4 août 2012) et où de nombreux artistes font leur apparition. De nombreux suédois se rendent au défilé chaque année, et pour faire comme les Stockholmois, nous décidons d'aller regarder le défilé. Au début, des gens en roller et déguisés en vache, distribuent (pas gratuitement malheureusement) du café. Puis le défilé commence : de nombreux chars et camions défilent. De nombreuses marques et partis politiques prennent part au défilé pour montrer leur soutien pour les droits des LGBT. Il y a même un bus de SL, la société de transports en commun, qui a pris part au défilé. La Suède a été d'ailleurs le premier pays au monde à ne pas considérer l'homosexualité comme une maladie. Le Parlement suédois a rendu légal le mariage homosexuel le 1er mai 2009 avec 261 voix à 22. Outre ce mini-cours d'histoire, il y avait quand même des "créatures" étranges, se demandant s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme...
Ensuite, direction l'île de Djugården, une grande île de l'est de Stockholm, recouverte de verdure. Il y a très peu d'habitants, 800 seulement. On y trouve 3 musées (le Nordiska Museet, le Skansen et le Vasa Museet) ainsi qu'un parc d'attraction (Gröna Lund). Pour nous, ça sera le Vasa Museet, musée qui, comme son nom l'indique, est centré autour du Vasa, navire de guerre de 64 canons qui a coulé lors de son voyage inaugural en 1628. Dès l'entrée, on est frappé par la vue du Vasa, intact à 95 %, récupéré et restauré 333 ans après son naufrage, en 1961 donc. Tout le musée est consacré à la vie autour du Vasa ou sur le Vasa, à son naufrage et à sa récupération et restauration.
Mais comment le Vasa a-t-il sombré ? Il faut d'abord remettre en cause la solidité de la structure. En effet, le navire était trop lourd dans les hauts et pas assez lesté. Malgré son manque de stabilité dans
le port, il fut autorisé à hisser les voiles, avant de chavirer et de
sombrer quelques minutes plus tard, dès qu'il rencontra un vent plus
fort qu'une simple brise. Les ingénieurs de l'époque auraient du faire IMAT, ça leur aurait servi. Il y eut plus d'une centaine de morts. Lors du renflouage de 1961, des milliers d'objets ont été retrouvés,
ainsi que les restes d'au moins 25 personnes. On trouva des vêtements,
des armes, des canons, des outils, des pièces de monnaie, des couverts,
de la nourriture, des boissons et six des dix voiles du navire.
On a également croisé de nombreux français dans le musée, on en voit quasiment pas dans la ville, mais dès qu'on approche d'un lieu touristique, on en croise à tous les coins. On part ensuite acheter des pizzas et du Coca pour bien terminer la soirée devant les Jeux Olympiques. Arrivés à la caisse, au moment de payer, j'entends : "Cent quatre-vingt deux, s'il-vous-plaît". Elle nous dit ensuite qu'elle commence à apprendre le français, décidément, on se serait vraiment cru en France aujourd'hui. Dimanche, c'est repos et JO.
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